Un maximix de trois designers graphiques, trois indépendances réunies, Ich&Kar, Pif et SpMillot. Vous pourrez lire leurs histoires dans un livre qui les réunit tout autant qu’il les sépare. Ce qui les unit :

Leur indépendance

Tous trois ont fondé leurs «studios». Ils travaillent seuls et accompagnés, d’amont en aval, de la conception à la fabrication.

Leur liberté farouche

Ils ne sont pas courtisans : leur idée de la création s’épanouit dans une relation de tête à tête. «On me dit, que j’ai de la chance de travailler avec des gens comme ça. La chance est réciproque.» Le travail se fait avec le décideur, “le co-auteur”, loin des organigrammes d’une hiérarchie qui engendre la peur. Ce n’est pas dans cette peur que naît la création. Inversement, la confiance permet de se mettre danger : de créer. Ils s’engouffrent avec plaisir dans les brèches que sont les interlocuteurs curieux, en demande, avec une envie, loin des processus avec tous les conseillers qui conseillent, autant de gens qui sont autant de freins.

Leur démarche

Leur idée est de réveiller, d’éviter les paresses, de créer. Ils se plongent dans un univers, en synthétisent les codes et les objectifs. Leur imagination, et leur exigence au service de la pertinence du sujet proposé. Un travail contre la «bâtardisation» visuelle. Pour «ré-apprécier la forme, marquer le terrain». Ils revendiquent un métier, une expertise.

Leurs attentes

«Nous souhaitons la fin d’une profession de design ayant pour seul but la propagation d’un style dénué de contenu, d’une forme dénuée de fonction et d’un commerce dénué de culture.» (Tibor Kalman)

Leurs conversations

Ich&Kar, Pif et SpMillot sont à l’unisson.
Chanel, Orange, Artic papers sont les partenaires culturels de Conversations vol.1