
La créatrice Helena Ichbiah d’Ich&Kar a voulu un espace Blade Runner/minimaliste : un lieu compact, rythmé, une ambiance dorée, chaleureuse, immersive.

Côté rue, la façade d’OTTO a été pensée sobre, épurée, élégante et noire. Le luxe d’une adresse secrète en pleine rue Mouffetard pour affirmer une nouvelle génération qui s’affranchit des codes du quartier. Un lieu un brin rive droite, trendy et bouillonnant au cœur du 5e arrondissement !
Côté déco, pas de clinquant. Plutôt de l’efficace, de l’épuré, du sobre et du sombre rehaussé de touches dorées.


Miroirs et béton du sol au plafond
La cuisine, c’est l’îlot central de la salle. Circulation, distribution de l’espace : tout part des fourneaux. Avec un comptoir en noyer, paré de plaques d’essai de bain de dorure, qui miroitent. Ça scintille, tel un repère dans l’obscurité. Helena Ichbiah parle de « croisement entre Blade Runner et du compact minimaliste ». À cela s’ajoute de hautes assises, des banquettes vêtues de velours, du béton du sol au plafond et un jeu de miroirs dorés qui duplique l’espace à l’infini. Tel le palindrome de son nom, le restaurant, créatif, immersif, se lit dans tous les sens. Un travail cadré, rythmé, débridé.

“Je ne voulais pas d'un lieu de plus. Je voulais travailler avec Helena Ichbiah et ça fait toute la différence.”
Éric Trochon







Inspiration Izakaya
Dans l’idée des Izakaya, ces petits restaurants/bar à saké de rue au Japon, la cuisine est au cœur du lieu. Tel un monolithe, elle se dresse au centre et distribue l’espace. Les convives s’alignent autour du chef sur des assises hautes Cornet de chez Hay.

Au fond un second espace convivial : des banquettes basses en velours safran viennent peaufiner la « solarité » de l’espace, les tabourets soft edge de hay en bois noir accentue la touche artisanale.

un bar comme un bijou…
Des paysages se dessinent en or, cuivre, laiton…comme autant de cartes postales miroitantes.
Un bar étincelant qui habille le lieu avec élégance. Pièce maitresse de Otto, il embaume le lieu d’une aura magique et solaire et devient son identité… Un bijou signé Ich&Kar


making ‑off
Assemblage et composition du bar.





Merci Thomas Nallet




OTTO, ce mot court de 4 lettres peut se lire indifféremment de gauche à droite ou de droite à gauche et garde pour autant le même sens. C’est un palindrome ! Ich&Kar s’est servi de ce cas particulier de l’anagramme et a joué avec pour en faire la puissance créative de son identité visuelle. Un nom, deux personnes et deux assiettes, une architecture comme un temple sacré… un infini aussi.







Années Folles — identité post-confinement
Helena Ichbiah s’est inspiré de l’univers illustré du graveur belge Frans Masereel, tel un clin d’œil aux années folles, pour l’identité graphique d’OTTO. Elle a ainsi retenu le thème de l’explosion, pour « explosion des saveurs » et « explosion de joie ». Une façon d’incarner légèreté et liberté retrouvées.









